008-16/06/1990 : La chanson française Georges Brassens n° 2654
La chanson française
Georges Brassens
"Cet homme est dangereux. C'est un poète, un drôle de client pour les roucouleurs", écrit René Fallet dans Le Canard enchaîné, en 1953. Mais, pour le journaliste comme pour tous ceux qui connurent l'homme, Brassens, c'était d'abord... un copain.
Né en 1921 à Sète, Georges Brassens a grandi sur les airs du Temps des cerises et de La Madelon. A l'âge de quinze ans, il forme un orchestre amateur qui écume toutes les guinguettes du Mont Saint-Clair. Peu attiré par les études, le jeune Brassens s'installe à Paris en février 1940 et travaille aux usines Renault à Billancourt jusqu'à l'arrivée des Allemands. Inlassablement, Brassens écrit poèmes et chansons. Il publie, en septembre 1 942, un recueil de poèmes intitulé A la venvole. Berlin en 1943... au titre du S.T.O. A la Libération, il achète sa première guitare et, en
1946, il manie la plume dans un journal anarchiste, Le Libertaire, qu'il finit par quitter. Désormais, il se consacrera à sa poésie et à la rédaction d'un roman intitulé La lune écoute aux portes. En 1 948, il compose Margot et Le gorille. C'est probablement son passage chez Patachou, propriétaire d'un cabaret réputé sur la butte Montmartre, qui le fera sortir de l'ombre en 1952.
Il enregistre son premier disque chez Polydor en 1953 et reçoit, en 1954, le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros. Dès lors, le succès ne le quittera plus. Les contrats s'accumulent : Olympia, Alhambra, Alcazar de Marseille, Bobino. En 1967, le grand prix de poésie de l'Académie française lui est attribué. Mais les tournées l'épuisent d'autant plus qu'il souffre, depuis longtemps déjà, de coliques néphrétiques. En 1980, Brassens doit subir pour la troisième fois une intervention chirurgicale. Il s'éteindra cette même année.
Avec plus de cent chansons écrites et traduites dans toutes les langues et une vingtaine de millions de disques vendus, qui peut dire aujourd'hui que Georges Brassens a une... mauvaise réputation?( Source : https://www.laposte.fr/toutsurletimbre )
Auteur : Raymond MORETTI ( signature )
Metteur en page : Alain ROUHIER ( signature )
Impression : Héliogravure Tirage : 2 093 868 ex
1er jour le 16 juin 1990 Retrait le 15 mars 1991
Raymond Moretti et Alain Rouhier reçoivent le Grand Prix de l'Art Philatélique 1990
pour cette série de timbres