41-26/06/2004 : Frédéric Mistral n° 2448
Fils de petits propriétaires terriens, Frédéric Mistral est envoyé dès son plus jeune âge au pensionnat de l'Abbaye de Frigolet, non loin de Tarascon. C'est à Avignon, puis à Nîmes, où il passe son baccalauréat, qu'il poursuit ses études. Il éprouve déjà une grande nostalgie de sa Provence, la vraie, celle dont on s'évertue à lui faire oublier la langue. A Aix, Mistral s'engage dans des études de droit afin de ne pas déplaire à son père, mais il revient rapidement vers sa ville natale, Maillane, et prend une ferme résolution: "provoquer une résurrection par la restauration de la langue maternelle et historique de mon pays". En 1852, à la suite du décès de son père, il s'installe près du mas familial et n'en bougera plus. C'est à ce moment que naît l'idée du Félibrige, une école littéraire qu'il fonde le 21 mai 1854, avec l'aide de six autres ardents défenseurs de la langue provençale. En 1859, Mistral publie 'Mireille', son oeuvre majeure, considérée par certains critiques d'alors comme un chef-d'oeuvre à l'égal des grandes tragédies gréco-romaines. Auteur prolixe et reconnu, de 'La Reine Jeanne' à 'Calendal', il ne cesse pourtant de proclamer qu'il incarnait avant tout la "Causo". Il meurt à deux pas de la maison de son enfance, dans sa Provence qu'il n'aura pratiquement jamais quitté.Prix Nobel de littérature 1904. ( source : evene.fr )
Dessin et Gravure : André LAVERGNE ( signature )
Impression : Taille-douce
1er jour le 26 juin 2004
Date de dernière mise à jour : 15/06/2016