006-13/03/2020-Capitales Européennes- Dublin n° 5384
Capitales Européennes : DUBLIN
Le 16 janvier 1922, le dernier vice-roi d’Irlande remettait les clés du château de Dublin au gouvernement du nouvel État irlandais indépendant, mettant un terme à plus de sept siècles de présence britannique. Le château actuel n’a plus grand-chose à voir avec la forteresse construite par Jean d’Angleterre (1204). Exception faite de la Record Tower, la plupart des bâtiments datent du XVIIIe siècle. Les luxueux appartements, les State Apartments, sont aujourd’hui utilisés pour des cérémonies officielles, comme l’investiture du chef de l’État.
Avant de devenir la capitale de la république d’Irlande (1949), Dublin, fondée par les Vikings, fut une seigneurie des rois normands d’Angleterre puis connut une longue domination anglaise. Cette ville animée et conviviale, qui compte l’une des plus jeunes populations d’Europe, s’organise autour du fleuve Liffey. Lorsqu’on emprunte le Ha’penny Bridge, il ne s’agit plus, comme à l’époque, de débourser un demi-penny pour avoir le droit d’utiliser cette élégante passerelle construite en 1816. Heureusement ! Car les Dublinois aiment passer d’une rive à l’autre pour arpenter les rues commerçantes comme la célèbre O’Connell Street, s’attarder dans les ruelles pavées du quartier de Temple Bar, écouter de la musique dans un pub ou discuter autour d’une Guinness.
Hommage au saint patron qui évangélisa le pays au Ve siècle, la majestueuse cathédrale Saint-Patrick, d’architecture gothique, témoigne de 800 ans de l’histoire irlandaise. Elle laisse une impression forte avec son pavage coloré, son immense nef, ses vitraux raffinés, ses statues de marbre. À quelques pas, se trouve la plus ancienne université d’Irlande, le Trinity College.
Fondé en 1592 par la reine Élisabeth Ire, sa gigantesque bibliothèque, tout en voûtes et boiseries, conserve un trésor, le Livre de Kells, l’un des plus remarquables manuscrits enluminés ayant survécu au Moyen Âge. Il contient les quatre Évangiles transcrits en latin par des moines vers l’an 800. L’histoire ne dit pas si Samuel Beckett ou Oscar Wilde, élèves prestigieux du Trinity College, eurent le loisir de contempler ce chef-d’œuvre…( source : https://www.laposte.fr/toutsurletimbre/ )
Création et mise en page : Christophe LABORDE-BALEN ( signature )
d'après photos © Stéphane Gautier/Sagaphoto - © Andia - Naturimages -
Conception graphique timbre à date : Christophe LABORDE-BALEN
Impression : Héliogravure Tirage : 400 000 ex
1er jour le 13 mars 2020