024-01/06/1991 : Révolution Française n° 2700 à 2703
Bicentenaire de la Révolution Française
Dessin et Gravure : Jacques JUBERT ( signature )
Impression : Taille-douce Tirage : 2 451 507 blocs feuillets
1er jour le 01 juin 1991 Retrait le 17 janvier 1992
Le prix Cérès de la philatélie 1991 est décerné à
Jacques Jubert pour ce bloc-feuillet
La Tour d’Auvergne
(Théophile Malo Corret de la Tour d’Auvergne : 1743-1800)
Descendant d’un demi-frère illégitime de Turenne, il ajouta à son nom celui de La Tour d’Auvergne en 1771. Appelé à tous les conseils de guerre, il fit constamment le service de général sans vouloir jamais le devenir. Il refusa plusieurs promotions et fut alors nommé « premier grenadier de la République » par Napoléon Bonaparte. Il mourut en juin 1800 au soir de la bataille d’Oberhausen, en Autriche d’un coup de lance dans le cœur.
Plantation de l’Arbre de la Liberté
Les plantations d'arbres de la liberté se multiplièrent à partir de l'été 1792. Le premier texte officiel qui institua la plantation de l'arbre de la liberté est un décret de la Convention Nationale daté du 3 Pluviôse An II (22 janvier 1794) : ce jour de Pluviôse An Second de la République Française une et indivisible. La Convention Nationale décrète que dans toutes les communes de la République Française où l'arbre de la liberté aura péri, il en sera planté un d'ici au premier germinal; elle confie cette plantation et son entretien aux soins des bons citoyens afin que dans chaque commune l'arbre de la liberté fleurisse sous l'égide de la Constitution Française.
Bicentenaire de la Gendarmerie Nationale
Le mot gendarme vient de l'ancien français « gens d'armes », les hommes d'armes. De la fin du Moyen Âge au début de l'époque moderne, le terme désigne une troupe d'élite de cavaliers fortement armés, de noble naissance, servant dans l'armée française. Cette troupe disparaît à la fin du XVIIIe pour des raisons d'économie. L'expression a acquis une connotation nouvelle après la Révolution française, lorsque la maréchaussée de l'Ancien Régime, qui exerçait les missions de police a été rebaptisée « gendarmerie nationale » en 1791 car elle n'est plus au service du roi mais de la nation. Les révolutionnaires lui suppriment sa fonction judiciaire pour ne garder que sa fonction policière.
Saint-Just ( 1767-1794 )
Fils d'un capitaine bourguignon, Louis Antoine Saint-Just étudie et écrit des vers quand la Bastille est prise. S'enthousiasmant pour la Révolution et pour Robespierre, il doit attendre la chute de la monarchie pour être élu député de l'Aisne. Il lui reste alors moins de deux ans à vivre. Énergique, Saint-Just donne toute sa mesure aux armées où il rétablit la discipline et assure les approvisionnements par des réquisitions forcées et des sanctions en tous genres. Il sauve la Révolution avec la victoire de Fleurus le 26 juin 1794... Un mois plus tard, il est arrêté et guillotiné ainsi que Robespierre et quelques autres.
Date de dernière mise à jour : 30/03/2019