007-20/09/2003 : Portraits de régions N° 2 n° 3595 à 3604
Portraits de Régions N° 2 - La France à voir
Timbres Émis le 10 septembre 2003, ils représentent :
comme monuments : l'arc de triomphe de l'Étoile, le château de Chenonceau et le pont du Gard,
comme lieux naturels : le mont Blanc et la pointe du Raz,
comme éléments de construction typique d'une région : une maison alsacienne, une maison basque, un mas provençal, des toits de Bourgogne et une tour génoise en Corse.
Conception : Bruno GHIRINGELLI ( signature )
Impression : Héliogravure
1er jour le 20 septembre 2003 Retrait le 14 décembre 2007
Le château de Chenonceau
La base du château, tel que nous le connaissons aujourd'hui, date de 1513. Nous en devons la construction à Katherine Briçonnet. Suite à des difficultés financières et de batailles juridiques, le fief change de mains à plusieurs reprises avant de tomber dans l'escarcelle de la couronne.Le dernier changement de propriétaire dans l'histoire du château de Chenonceau date de 1913 : Henri Menier fait alors l'acquisition du domaine.
D´après une photo de Sunset - Marge
Maison alsacienne
Au Moyen-âge, alors que très peu de gens savaient lire, un code de couleur a été élaboré pour chaque métier et ce, afin de pouvoir se retrouver facilement et rapidement dans les rues. La couleur de chaque maison permettait ainsi de faire une distinction entre les corporations de métier.Le rouge faisait donc référence aux différents métiers de fer, pour ce qui est du bleu, il faisait référence aux métiers du bois, le jaune quant à lui, représentait les métier de boulangers et pâtissiers, le vert faisait référence aux métiers de la couture, du tissu et du cuire. Pour ce qui était des différents métiers de construction, c’était la couleur crème.
D´après une photo de Image Lis
Toits de Bourgogne
Depuis le XIVe siècle les toitures des plus beaux édifices de Bourgogne, tels les Hospices de Beaune ou le château de la Rochepot, et à Dijon la cathédrale Saint-Bénigne et l’Hôtel de Voguë, élèvent la fantaisie à la conjugaison de la polychromie et de la géométrie.Cette technique de terre cuite glaçurée, trouve son origine, dés le XIe siècle, dans le savoir faire des moines de l’Abbaye de Citeaux, précurseur de l’art cistercien.Néanmoins, les premières toitures entièrement polychromes ne se voient qu’à la fin du XIIe siècle en Normandie et en Ile-de-France, pour arriver en Bourgogne, prés d’un siècle plus tard, avec le développement de l’architecture gothique.
D´après une photo de J.D. Sudre. Photo : Images - L. Dederfield
Tour génoise corse
Les tours génoises ont été construites sur le littoral insulaire en tant que fortifications destinées à donner l'alarme suite à la vue de navires barbaresques au large. Des invasions qui déferleront notamment à partir du XVe siècle après à la prise de Constantinople par l'empire Ottoman marquant le début des razzias sur les côtes méditerranéennes semant mort et désolation, réduisant en esclavage les populations.La majorité des tours du littoral corse ont été édifiées sous l'impulsion de la république de Gènes entre la fin du 13e siècle et la déclaration d'indépendance de 1735, d'où leur appellation généralisée de tours génoises.
D´après une photo de F. Balestrière
L´Arc de Triomphe de Paris
Situé sur l’ancienne place de l’Étoile (du nom des douze avenues qui entourent le monument et forment une étoile), aujourd’hui place Charles de Gaulle, l’Arc de Triomphe a été construit à la demande de l’Empereur au lendemain de la célèbre bataille d’Austerlitz (1805), considérée comme le « chef-d’œuvre » tactique et militaire de Napoléon Bonaparte. Un arc dont le but était de perpétuer le souvenir des victoires de l’armée Française. La première pierre fut posée le 15 août 1806, et le monument achevé 30 ans plus tard, en 1836.
Mas provençal
Le mas provençal est une habitation typique du sud de la France, en Provence exactement. A l’origine, on appelait mas, les fermes du sud-ouest. Ils étaient fabriqués avec les pierres trouvées sur place et on les trouvait dans plusieurs couleurs.
Images F. Rozet . Maisons d'hôtes à Banon (04)
La Pointe du Raz
Depuis l'Antiquité, le passage entre la Pointe du Raz et l'île de Sein, appelé "le Raz de Sein", est réputé très dangereux en raison de la violence des courants marins.
Ce sont ces courants violents qui sont à l'origine de la dénomination du site.En breton et en dialecte normand, le terme "raz" désigne en effet un courant rapide.Située tout au bout du Cap Sizun, la Pointe du Raz s’avance dans la mer d’Iroise avec une différence de niveau de 72 mètres. Ce lieu emblématique des côtes granitiques de Bretagne est l’un des sites touristiques les plus visités de la région.
D´après une photo de J.D. Sudre
Le Mont-Blanc
La plupart des noms sont l’héritage d’appellations locales et ont pu être modifiés plusieurs fois au cours des siècles. Leur étude est désignée sous le terme d’oronymie.Jusqu’au XVIe siècle, le nom des sommets est rarement indiqué sur les cartes. La première mention du mont Blanc daterait de 1685, et son inscription sur une carte de 1742, le sommet alpin étant jusqu’alors appelé la montagne Maudite.
Maison basque
C’est à partir du XVIème siècle que se dessine le profil de la maison basque contemporaine . Sous le toit à deux battants apparaissent des balcons, qui servaient à l’origine à faire sécher le maïs. La façade de la maison est alors tournée vers l’est, les trois autres murs étant aveugles, pour se protéger des vents venus de l’océan. À l’époque, le rez-de-chaussée est réservé au bétail et à la cuisine tandis que les chambres se trouvent à l’étage.Le rouge, couleur emblématique des colombages des maisons basques, tire son origine du sang de bœuf qu’on appliquait à l’époque sur le bois pour le protéger des insectes.
D´après une photo de J.D. Sudre
Le pont du Gard
Le Pont du Gard, plus haut pont-aqueduc romain du monde, a été inscrit au patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en 1985. Le site naturel et archéologique dans lequel il s’inscrit est lui-même classé au titre de la loi sur l’environnement, en tant que site remarquable à préserver absolument pour les générations futures.Construit par les Romains vers 50 après J.-C., le Pont du Gard est l’élément majeur et le vestige le plus prestigieux de l’aqueduc antique de Nîmes, conçu pour amener l’eau de la source d’Eure, au pied de la ville d’Uzès, jusqu’à Nîmes.L’aqueduc parcourait 50 km pour atteindre Nîmes où son eau pure et fraîche alimentait les fontaines, les thermes, les jardins et les habitations privées de la cité gallo-romaine.
Date de dernière mise à jour : 03/03/2021