LE GAC Jean
Son œuvre débute dans les années soixante-dix, se constitue de photographies et de textes imprimés ou manuscrits mêlés à sa biographie et à des personnages fictifs ; dans les années quatre-vingt, il y associe un travail de dessin au pastel copié des images de littérature populaire des années trente (Harry Dickson) et des objets installés (caméra, projecteur, machine à écrire… les outils évoquant le «cinéma du peintre»). ( Source : http://www.paris-art.com )
22 mars 1895 : une première présentation du Cinématographe Lumière a lieu à Paris dans la "salle de séance" de la Société d'Encouragement à l'Industrie Nationale. Quelques privilégiés sont réunis autour de la famille Lumière. Il y a là le père, Antoine Lumière, fabricant de matériel photographique, et ses deux jeunes fils : Auguste, le biologiste, et Louis, le chimiste. Les deux frères, à qui l'on doit déjà la découverte d'une émulsion instantanée « la "plaque étiquette bleue" qui permet de réduire les temps de pose » viennent de déposer le brevet de leur nouvelle invention : le "Cinématographe". L'appareil permet d'enregistrer des images photographiques successives sur une pellicule perforée, en décomposant le mouvement, et de les projeter sur un écran à une cadence restituant le mouvement. Les invités de ce 22 mars 1895 sont frappés de stupeur : ils assistent sur un écran à la sortie des usines Lumière, comme s'ils y étaient.
Ainsi naissait il y a cent ans, le cinéma. Certes, d'autres techniques d'animation des images existaient déjà, notamment le kinétoscope de l'américain Thomas A. Edison, mais aucun procédé n'autorisait la projection et surtout, n'atteignait la qualité et la luminosité de l'appareil français.
Dessin : Jean Le GAC ( signature )
Mis en page: Charles Bridoux
Impression : Héliogravure Tirage : 2 334 341 ex
1er jour le 14 janvier 1995 Retrait le 12 février 1996
Date de dernière mise à jour : 13/07/2019