005-25/04/2009 : Flore de nos régions n° 291 à 314
La France comme j'aime
Flore de nos Régions
Dessin : Guy CODA ( signature )
TAD : Sylvie PATTE et Tanguy BESSET
Impression : Héliogravure Tirage : 5 000 000 ex
1er jour le 25 avril 2009 Retrait le 24 avril 2012
Alsace - La quetsche
Cette grosse prune, qui mûrit de fin août à octobre, est très appréciée en Lorraine, Allemagne et Autriche, mais sa terre d’élection est sans conteste l’Alsace.
Lorraine - La mirabelle
C’est le roi René, Duc de Lorraine, qui ramena la mirabelle en ses terres au XVème siècle. Plus de 70 % de la production mondiale de mirabelles vient de Lorraine !
Centre - Le bouleau
Le bouleau est le premier arbre du calendrier celtique ; il symbolise la naissance, le renouveau .Dans le calendrier républicain, le Bouleau était le nom attribué au 7e jour du mois de germinal.
Champagne-Ardenne - L' ophrys abeillle
Le nom de genre Ophrys vient du mot grec ‘ophrus’ qui signifie ‘sourcil’ : c’était une petite plante qui servait à teindre les cheveux et les sourcils !Apifera fait référence à la ressemblance de la fleur avec l’abeille, une ressemblance si frappante que les mâles sont trompés.
Paris- le lys
En raison de sa connotation religieuse, le lys blanc est l'emblème de l'innocence et de l'amour pur, tandis que son passé royal en fait un symbole de la noblesse des sentiments. Rouge, il clame la passion ; rose, l'affection et la tendresse ; jaune l'amitié et l'enthousiasme ; et orange le désir.
Ile-de-France - La jacinte des bois
La Jacinthe des bois ou Jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta) est une espèce de plantes vivaces. Dans le calendrier républicain, la Jacinthe était le nom attribué au 9e jour du mois de floréal.
Bretagne - l'Ajonc
Récemment élu plante-emblème de la Bretagne par l’Institut culturel, l’ajonc est porteur d’une puissante symbolique : il sait se défendre grâce à ses épines autant qu’il sait charmer par son parfum et ses couleurs.
Pays-de-la-Loire - Le muguet
Cette jolie petite fleur porte le symbole de la pureté absolue, de la joie, de la vie, de la fragilité, de l'honnêteté et la discrétion… mais le bonheur par-dessus tout ! Le muguet se cueille fin avril par brassées dans les zones couplant humidité et ombre comme par exemple les forêts et certains jardins.
Basse-Normandie - La pomme
La culture de la pomme s’est développée au Moyen-Âge, période où la Normandie était considérée comme le verger de la France. « Le cidre est devenu une boisson traditionnelle au XVe siècle et depuis les Normands ont sélectionné des variétés de pomme à couteau et de pommes à cidre ».
Haute-Normandie - Le hêtre
La forêt occupe près de 14% du territoire, ce qui fait de la Normandie une région peu forestière. Cependant, la forêt normande est riche d’une quarantaine d’essences forestières de grande qualité en production dont le hêtre et le chêne sont les emblèmes respectivement dans le sud et le nord du territoire.
Picardie - La rose
En 2004 une rose franco-britannique de cinq pétales rouges touchés de rose, est baptisée 'Rose of Picardy' aux jardins de Valloires de l'ancienne abbaye de Valloires à Argoules dans le Somme en Picardie, en présence de la duchesse de Gloucester, membre de la famille royale britannique, pour célébrer les 100 ans de l’Entente cordiale de 1904 entre la France et l’Angleterre.
Nord-Pas-de-Calais - La pomme de terre
3 765 exploitations cultivent la pomme de terre en Nord-Pas-de-Calais, sur 54 310 hectares emblavés.Les pommes de terre de consommation (marché du frais, conservation et primeur) représentent 88 % de la production régionale.
Provence-Alpes-Côte-d'Azur - L'olivier
Si l'olivier apparaît dès la préhistoire sous la forme sauvage, l'espèce cultivée pourrait dater de l'âge de pierre. On en trouve des témoignages en Syrie et dans le monde égéen où l'huile servait à l'alimentation et à l'éclairage, comme l'indiquent les milliers de petites lampes récemment exhumées des sous-sols.Lorsque les Grecs ont conquis les cités du pourtour méditerranéen, ils ont apporté avec eux le goût pour cette culture.
Corse - La châtaigne
L’apogée des plantations se situe au XVIème et XVIIème siècles. L’intendant du Limousin note en 1698 : « tout le pays est couvert par quantité de bois de châtaignier dont le fruit fait la principale nourriture des habitants ». C’est en 1842 que le colonel Dumas lance l’expression qui deviendra célèbre d’« arbre à pain. »
Languedoc-Roussillon - Le thym
Les Égyptiens s'en servaient pour embaumer leurs morts, les Grecs pour améliorer la saveur de leurs plats et les conserver. Chez les Romains, le thym était réputé pour donner du courage aux soldats avant un combat... Au Moyen-âge, on le préconisait déjà dans le traitement des problèmes respiratoires.
Auvergne - La gentiane jaune
Celle-ci est connue depuis l’Antiquité, d’ailleurs d’après la légende elle tiendrait son nom de Gentius roi d’Illyrie au deuxième siècle avant notre ère. Gentius aurait été grièvement blessé au cours d’une bataille en 168 avant J.-C., celui-ci aurait alors été guéri par la racine d’une grande plante jaune. Gentius lui donna alors son nom et fut le premier à en vanter les vertus.
Limousin - Le cèpe
Avant de s'’appeler « cèpe », ce champignon est un bolet. Les Grecs le nommaient bolites, les Romains boletus, et c’est ce terme qui a perduré dans la classification botanique. Le nom de « cèpe de Bordeaux » est entré dans le langage gastronomique au XIXe siècle quand les Parisiens en étaient approvisionnés par les récoltants du Bordelais. À partir des années 1950, sa consommation se généralisa vraiment et c’est seulement en 1971 que l’appellation « cèpe » fut officiellement légalisée par un décret pour empêcher les abus commerciaux.
Poitou-Charentes - La salicorne
La Salicorne est une plante herbacée halophile que l’on peut retrouver dans les marais rétais.
Le début du mot salicorne commence par sal et cela fait référence au sel. Cette plante aime le sel et à besoin de celui-ci pour pouvoir se produire et vivre. La fin de ce mot est corne, cela désigne sa forme qui évoque de petites cornes.
Aquitaine - Le pin maritime
Au XVIIe et XVIIIe siècle, avec l’essor de la marine marchande, le goudron que l’on extrayait des pins devînt un matériau stratégique. Elle entraînera le développement de la culture du Pin Maritime.Mais ce sera véritablement Napoléon III qui par un décret de 1857, impulsera la plantation massive de cette essence dans la région des Landes, à la fois pour fixer les dunes, assainir le sol marécageux, et fournir un arbre aux multiples possibilités d’exploitation.
Franche-Comté - L'épicéa
L’épicéa est connu depuis la nuit des temps comme étant l’arbre de Noël le plus couramment utilisé. Avec ses fines aiguilles un peu piquantes, il trône dans de nombreux salons à la fin de l’année. Mais dans le jardin également, l’épicéa est un confère à feuillage persistant très apprécié.
Guyane - L'awara
L’awara est un palmier dont la pulpe du fruit entre dans la composition d'un ragoût qu'on appelle bouillon d'awara et qu'on agrémente de poulet et de poissons boucanés…A Pâques, les Guyanais ont pour tradition de se réunir autour du bouillon d’awara.
Midi-Pyrénées - La Violette de Toulouse
L'histoire de la violette de Toulouse reste méconnue. La fleur au parfum sucré serait apparue dans des cultures au nord de Toulouse, en 1854. Elle devient alors le gagne-pain de plus de 600 producteurs. Exportée dans toute l'Europe, elle connaît ses heures de gloire jusqu'aux années 1950. Après un hiver 1956 très rigoureux et alors que la culture de la violette est en crise, les producteurs disparaissent peu à peu. Ce n'est qu'en 1985 que la culture de la violette est relancée, grâce à Adrien Roucolle, un ingénieur agronome.
Rhône-Alpes - La myrtille
Dès l’Antiquité, la consommation de la myrtille change. Les Grecs reconnaissent ses propriétés médicinales : elle se mue alors en produit thérapeutique. Cet usage perdure au Moyen Âge, où ses vertus antibactérienne et antidiarrhéique aident à enrayer les épidémies de dysenterie.Pendant les 18e et 19e siècles, la myrtille retrouve sa place dans l’alimentation quotidienne, en tant que fruit de saison. Au même titre que la mûre, la myrtille garde une place importante dans l’alimentation européenne, appréciée pour ses qualités tant gustatives que médicinales.
Bourgogne - Le cassis
A côté des vignes et du raisin, le cassis a une place importante en Bourgogne. Il est notamment utilisé pour faire la traditionnelle liqueur. La crème de cassis est inventée en 1841 par messieurs Lagoute et Joly. Elle est obtenue par macération des baies dans l’alcool. L’Appellation cassis de Dijon prouve que le cassis provient de la seule ville de Dijon.Les mots Kir et Kir Royal, trouvent leur origine dans le chanoine Kir, maire de Dijon de 1945 à 1968, lequel avait pour habitude d’offrir à ses invités en guise d’apéritif du Bourgogne Aligoté avec de la crème de cassis. Ils en parlaient ensuite en disant qu’ils avaient bu un Kir.En 1976, le mot est inscrit dans le petit Larousse.Le Kir Royal désigne le crémant de Bourgogne avec de la crème de cassis.( source :https://www.oenologie.fr/ )
Date de dernière mise à jour : 18/01/2021