019-23/03/1963 : Hauts lieux de la Résistance n° 1380-1381
Le plateau des Glières, haut lieu de la Résistance
En février 1944, ce plateau, à environ 1.500 mètres d'altitude, cerné par des falaises de calcaire et distant d'une trentaine de kilomètres d'Annecy, est homologué comme zone de parachutage d'armes par une mission franco-britannique afin de servir de base d'opérations destinées à harceler les Allemands lors du débarquement attendu des Alliés et de montrer à ceux-ci que la Résistance française, sous la direction du général de Gaulle, existe militairement. Depuis le 31 janvier, Tom Morel, saint-cyrien et dans la Résistance depuis 1942, s'est installé aux Glières avec 120 maquisards. Pourchassés par les forces du gouvernement de Vichy, de nombreux combattants de l'armée secrète les rejoignent alors sur ce plateau difficile d'accès. Au milieu de l'hiver 1944, le maquis des Glières comptera 350 membres communistes, chrétiens, slaves, espagnols, haut-savoyards, pyrénéens ou parisiens, et tous conjuguent la devise de Tom Morel : « Vivre libre ou mourir ». Ils allaient livrer la première grande bataille de la Résistance face à quelque 2.000 soldats de la Wehrmacht. Cent quarante-neuf d'entre eux mourront sous les balles allemandes ou en déportation.
Le mémorial de l'ile de la Cité, à Paris.
Oeuvre de l'architecte Georges-Henri Pingusson, la vaste crypte de forme hexagonale, faiblement éclairée, ouvre sur la galerie couverte des bâtonnets lumineux représentants les déportés morts dans les camps ainsi que les cendres d'un déporté inconnu du camp de Natzweiler-Struthof.
Dessin et Gravure : Robert CAMI ( signature )
Impression : Taille-douce
Tirage n° 1380 : 5 460 000 ex. Tirage n° 1381 : 5 650 000 ex.
1er jour le 23 mars 1963
Date de dernière mise à jour : 28/05/2020