015-04/11/2016 : Les plumes d'écriture
Les plumes d'écriture
C’est au IVe siècle après Jésus-Christ que l’on trouve la première mention écrite de l’utilisation de plumes d’oiseaux taillées pour écrire sur des parchemins (peaux d’animaux tannées).
C’était alors essentiellement la plume d’oie qui était utilisée pour écrire, même si les plumes de corbeau, de dindon, de coq de bruyère et de canard étaient aussi usitées pour l'écriture fine, tandis que les plumes de vautour, de paon et d'aigle servaient pour l'écriture à traits larges.
À elle seule, la Banque d’Angleterre utilise un million et demi de plumes par an ! Mais cela ne durera pas. Fabriquée de manière artisanale depuis l'Antiquité égyptienne mais méprisée pour sa raideur et son manque de résistance à la corrosion, la plume métallique va rapidement connaître un large essor au niveau mondial, grâce à l’apparition de nouveaux aciers ayant la résistance et la souplesse nécessaire.
Fabriquée de façon industrielle dès 1840 suite au développement des machines à vapeur, la plume métallique est alors associée à un porte-plume en bois, en métal ou en ivoire. La plume d’oie et son encrier disparaissent alors presqu’entièrement à la fin du XIXe siècle.( source : http://www.plumes.fr )
Création , TAD : BROLL & PRASCIDA ( signature par Anne-Charlotte Laurans )
Gravure : Sarah BOUGAULT ( signature )
D´après photos de : Timbre Colette : D'ap. photo (1955) akg-images / Walter Limot
Timbre Moine copiste : D'ap. photo Coll. J.Vigne / Kharbine-Tapabor oeuvre du XIIe siècle
Timbre Voltaire : D'ap. photo akg-images (vers 1775)
Impression mixte : Taille-douce / Offset Tirage : 500 000 ex.
1er jour le 04 novembre 2016
Date de dernière mise à jour : 24/11/2018